Sunday, January 8, 2012

Final destination: Key West! (Dec 10 - 13)

Final Destination: Key West!

Woohoo!

To be honest, Key West wasn't that big of a deal for us, other than it being our final destination, and the southernmost point in the continental US!  We were never big fans of overly touristic places, that we find stressful, expensive and unlikely to be a place where we meet a lot of people.  We still spent 3 days there because we were early  on schedule... but I have to admit it was a bit too much for me.

The town itself was quite nice, with obviously a lot of services and attractions. We biked a lot through the streets and went to most of the popular sites, like Duval st, which is developed to resemble New Orleans' Bourbon street... with all the public drinking and nakedness associated.  It seems that Key West is a popular destination for the drinking/partying crowds... and that somewhat ruins (in our opinion) what everybody down there calls 'paradise'.  We managed to get a bit of Key West's history in by semi-stealing a tour around town: we biked behind the classic 'Conch Train Tour' for an hour, which allowed us to score a free (instead of 29$/person) historical tour of Key West.  The train took us at a very pleasant pace (15 km/hour, which on the bike is slow enough to have time to look around as much as we want) through Key West's different neighborhoods and the guide talked to us about everything from pirate and wreckers times, to the Cuban presence, Flaglers' Overseas Highway (see our post on the keys) and more modern touristic developments.

Line is following the Conch Train Tour
Pour être honnête, Key West n'a pas été si importante pour nous... sauf en tant que notre destination finale, et point le plus au sud des Etats-Unis continentaux! Nous n'avons jamais été des grands fan des endroits très touristiques, que nous trouvons stressant, très cher et où il y a peu de chance qu'on fasse des rencontres intéressantes.   Nous y avons tout de même passé 3 jours , puisque nous étions d'avance sur notre horaire... et je dois admettre que c'était un peu trop pour moi.
La ville même est très bien, avec beaucoup de services et d'attractions.  Nous avons fait beaucoup de vélo et avons visité tous les coins populaires comme la rue Duval, qui est développée avec le but de ressembler a la rue Bourbon de la Nouvelle-Orléans... avec beuverie et nudité publique associées.  En fait, Key West est une destination populaire pour ceux qui veulent se saouler et danser... et ça gâche un peu (à notre avis) ce que tout le monde là-bas appelle 'le paradis'.  Au travers de tout le tralala touristique, nous avons réussi à apprendre quelques trucs en 'squattant' un tour de la ville: nous avons suivi à vélo le tour très populaire du 'Conch Train', ce qui nous a permit d'avoir un tour gratuit (au lieu de 29$/personne) de Key West.  Le train nous a amené a une vitesse très plaisante (env. 15km/h, ce qui est assez lent pur nous et on a pu regardé de tous les bords) au travers des différents quartiers, et le guide nous a tout montré et décrit, des histoires de pirates et de naufrageurs jusqu'à l'importante culture cubaine, la construction du chemin de fer par Flagler (voir notre post sur les Keys) et les développements plus récents.


Doug, Debra and Us in Key West
We also visited our friends Doug and Debra, that we had met in Blackduck, northern Minnesota  at the beginning of our trip. They [pic] showed us around the town a bit and took us to a lesser known attraction: the 'exhibition' of Chugs, the makeshift boats [photo] in which runaway Cubans cross 90 miles between Cuba and the US. These boats are made out of nothing, floating mainly with expanding foam... and those in the exhibit are only the ones that made it to shore! I'd rather not imagine those that didn't.

All in all, Key West was definitely an interesting experience, that we probably would have appreciated more had it not been the end of our trip.  At that point, with all the complicated logistics revolving about getting to Miami with our bikes, we were more than ready to go home, take a bike break and sleep away from the terrifying gnats.


Nous avons aussi rendu visite a Doug et Debra, des amis rencontrés dans le nord du Minnesota au début de notre voyage en septembre.  Ils [photo] nous ont fait faire un tour de la ville à notre arrivée et nous ont montré un attrait touristique moins connu: les Chugs, qui sont les bateux de fortune trouvés sur la plage, avec lesquels les Cubains arrivent aux États-Unis chaque année [photo].  Ces bateaux sont construits à partir de rien, flottant avec principalement de la mousse isolante gonflante... et ceux exposés n'étaient que ceux s'étant rendus à terre!  Je préfère ne pas penser à ceux qui ne se sont pas rendus.

Chugs, all the brown stuff in the boat is
expanding foam
En gros, Key West était une expérience intéressante, que nous aurions probablement plus appréciée si ce n'était pas la fin de notre voyage.   À ce point, avec toute la logistique compliquée du retour à préparer, incluant le transport de nos vélos jusqu'à Miami,  nous avions seulement hâte de revenir à Montréal, de prendre un break de vélo et de dormir loin des bibittes terrifiantes.













Florida Keys!!! (Dec 7th-10th)

Overseas Railway

One of the things I  (Line) like to do while traveling is to get a book at a local bookstore and learn about a piece of the location's history or culture.  On our first day in the Keys, I happened upon a book (Last train to paradise, by Les Standiford) on the construction of the Key West extension: the building of the railway from Miami down to Key West.  The idea of a railway on the Florida Keys seemed a bit odd to me at the time, and it was obvious that there was no remnants of this railway.

Overseas railroad,
source: http://www.floridamemory.com/
1935, after hurricane
source: http://www.floridamemory.com/
In fact, this intriguing railroad was a project lead by Henry Morrison Flagler, who was key figure in the development of the eastern coast of Florida (he helped develop places like St Augustine, Daytona Beach and West Palm Beach, and is referred to as the father of Miami). After the US announced in 1905 the projected construction of the Panama canal, Flagler's ambition lead him to tackle a challenge of immense proportion for his days: the extension of the railroad to Key West, 206 km south of Miami and with large stretches to be built over water.  The idea was that ''Key West, the closest US deep-water port to the canal, could not only take advantage of Cuban and latin America trade, but the opening of the canal would allow significant trade possibilities with the west'' [wikipedia]. It took 7 years, 50 million USD and the death of hundreds of workers  to finally complete [pic] the railway in 1912 (three hurricanes  hit the keys during that time, the 1906 one killing over 100 men).
History shows that Key West never did become the booming town that Flagler envisioned, and the railway was practically washed away in 1935 by a fourth hurricane [pic], the most intense land-falling hurricane recorded in the US.  Turns out all this epic journey to the Keys was all for nothing... except for some of the left over bridges that were used for the modern-day overseas highway.  Biking (or driving slowly), one can admire the left over bridges and see the remnants of this impressive engineering work [pic below]. VERY interesting (to me ;) ).

Une des chose que j'aime faire en voyage, c'est de trouver un bouquin à lire, qui m'instruit au sujet d'un aspect historique ou culturel de la région où je suis. Notre premier jour dans les Keys, je suis tombée sur le livre 'Last train to paradise, de Les Staniford, sur la construction de l'extension vers Key West: un chemin de fer de Miami à Key West. L'idée d'un chemin de fer sur cette série de minces iles m'apparaissait assez étrange, d'autant plus qu'il n'e restait aucune trace de rails.
En fait, cet intriguant chemin de fer était le projet de Henry Morrison Flagler, un personnage clé dans le développement de la côte est de la Floride (il a aidé au développement de St Augustine, Daytona Beach, West Palm Beach et est souvent appelé le 'père de Miami').  Après que les États-Unis aient annoncé en 1905 la future construction du Canal de Panama, l'ambition de Flagler l'amena a attaquer un défi de taille gigantesque pour son époque, l'éxtention de la ligne de chemin de fer jusqu'à Key West, à 206 km de Miami et dont une très grande partie devrait être construite sur l'eau.  L'idée était que ''Key West, le port en eau profonde américain le plus près du canal, pourrait non seulement tirer avantage des échanges avec Cuba et l'Amérique Latine, mais l'ouverture du canal permettrait aussi des échanges importants avec l'Ouest'' [wikipedia].  Il fallu 7 ans, 50 millions USD et la mort de centaines de travailleurs pour compléter ce projet [photo ci-haut] en 1912 (3 ouragans ont frappé les Keys pendant ce temps, celui de 1906 tuant plus de 100 hommes).


Remnants of the railroad /
Les restes de chemins de fer

L'histoire a montré que Key West n'est jamais devenue le centre imaginé par Flagler, et le chemin de fer a été pratiquement enlevé de la carte en 1935 lorsqu'un quatrième ouragan frappa les Keys [photo ci-haut], l'ouragan le plus intense enregistré à frapper les US. Finalement, tout ces efforts on été en vain... sauf peut-être pour les quelques ponts restant qui plus tard ont été utilisés pour la construction de la route 1. En vélo, ou lentement en auto, on peut admirer [photo ci contre] les restes de ces ponts et de ce chefs d'oeuvre d'ingénierie... disparu.  TRES intéressant (à mon avis ;)  )


Riding the Florida Keys

Due to the large distances we had been covering in the last few days, we made it relatively early (Dec 7th) to Key Largo, at the entrance of the Florida Keys.  We were a little nervous about the camping situation, because the Keys were known to be a very popular tourist destination (only a couple hours from Miami) and the campgrounds booked months in advance.  There was, however, many state parks where we thought we could get spots at the last minute: wrong.
We were used to state parks being relatively friendly and flexible, often with self registration after dark. In the Keys, it was all different: at sunset, which at that time was around 4:45pm, they close the gates and that's it, you're out.  The other awesome thing is that if you call during the day, they won't reserve you a spot or arrange anything for you: you're not there before sunset? too bad.  The state parks in the Keys were definitely the WORST state parks we encountered... in terms of flexibility, which really is key for cycling tourists.  Otherwise, the state parks looked awesome. We ended up staying at the Long Key state park for a couple days (we got there in the afternoon), in a primitive campsite (10$ a night). The state park was really great [pic], we had a relaxing rest day and.... got eaten alive by evil little bugs that are called gnats, now Line's worse nightmare.  They attacked by the hundreds and found every little hole in our tent so that they could come bite us in our sleep. Line had to use hydrocortizone daily for over a week after that to fight the neverending itch.






Long Key state park
Grace aux longues distances que nous avions parcourues pendant les derniers jours, nous sommes arrivés relativement d'avance (7 decembre) à Key Largo, à l'entrée des Keys. On était un peu nerveux au sujet des campings, parce que les Keys sont une destination toursitique très populaire (à seulement 2h de Miami) et les campings sont souvent bookés des mois à l'avance.  Il y avait cependant plusieurs 'state parks' où l'on pensait avoir plus de chance pour trouver un spot à la dernière minute:  Erreur.
The campsite is in the mangrove
Nous nous étions habitués à des state park amicaux et flexibles, souvent avec auto-enregistrement le soir quand il n'y a personne à l'acceuil.  Dans les Keys, tout était différent: au coucher du soleil (autour de 16h45), ils ferment l'immense clôture et c'est tout... tu reste dehors.  L'autre chose extraordinaire, c'est que même si on appelait la journée même, ils refusent de faire des réservations pour le jour-même et refusent tout arrangement: t'es pas là en personne avant le coucher du soleil? tant pis pour toi.  Ces state park étaient définitevement les PIRES de tous les state park encontrés pendant notre voyage... au moins en termes de flexibilité, qui est très important pour les cyclotoursites.  POur le reste, les states parks ont l'air super.  On a passé quelques jours dans l'un d'eux (on est arrivés avant 16h45)  au Long Key State Park, dans un camping primitif à 10$ la nuit, ce qui est très peu pour les Keys.  Le site était vraiment bien [photo], on a relaxé pendant une journée, fait du kayak sur l'eau turquoise et nous sommes fait dévorer par les pires mouches noires du monde, maintenant devenues le pire cauchemar de Line.  Ces bibittes diaboliques attaquent par centaines et arrivent toujours à trouver l'infime petit trou par lequel elles peuvent entre dans la tente pour nous dévorer pendant notre sommeil. Line a dû utiliser de la calamine et de l'hydrocortizone pendant plus d'une semaine pour combattre les démangeaisons sans fin.




sea all around
The ride itself was amazing. Miles and miles of riding with the turquoise sea on both sides [pic]: the Gulf of Mexico to the left and the Atlantic Ocean to the right.  We had the wind in our backs all the way, the weather was beautiful, the temperatures in the high 20s (Celcius) and the excitement of finally making it to the final destination made it seem even easier.  The old and new bridges were magnificent, especially as I was learning every detail about them on the way.  Many people had told us that riding the Keys was dangerous, traffic very fast and shoulders narrow.  All lies.  Well fine, maybe the traffic was a bit fast and could have been dangerous, but there was a bike lane (in so so condition) most of the way, and/or very large shoulders.  We never felt unsafe and had no trouble with drivers or roads, not even the dreaded 7-mile bridge [pic].


7-mile bridge
 La route en tant que telle était vraiment géniale.  Des milles et des milles de route bien pavée, bordée par la mer turquoise des deux côtés[photo]: le Golfe du Mexique d'un côté et l'Océan Atlantique de l'autre.  Nous avions le vent dans le dos, le gros soleil d'été et les températures dans la haute vingtaine et l'excitement de finalement se rendre à destination rendait le tout encore plus facile. Les vieux and nouveaux ponts étaint splendides, particulièrement pour moi puisque j'étais en train d'en apprendre chaque jour tous les détails. Plusieurs personnes nous avaient mis en garde (encore!) au sujet de la route 1 jusqu'à Key West: dangereux, traffic très rapide, et peu ou pas d'accotement.  N'importe quoi.  Bon, Ok, peut-être que le traffic était pas mal rapide et que ça aurait pu être dangereux, mais il y avait une piste cyclable (parfois en pietre état) presque tout le long ou/et un accotement très large.  Jamais nous ne nous sommes sentis en danger et nous n'avons eu aucun probleme avec les autos ou les routes... pas même sur le tant redouté '7-mile bridge ' [photo].











Thursday, December 15, 2011

Florida: interior and the Tamiami trail (Dec 4th-7th)


St Pete to Immokalee (Dec 4, 5)

Oranges
To get out of St Petersburg, we had to cross over the Sunshine Skyway, which was inaccessible to bicycles. Our warmshower host Karen had the kindness to give us a ride across the bridge, giving us a 25 mile head start that day.  Our plan from there:  avoid the busy and congested Naples/Fort Myers area by going eastward into the Florida interior.  On our way to our first destination (Arcadia), and after we got out of the Tampa Bay urban sprawl,  we rode through miles and miles of orange groves, tomato fields and other agriculture crops.  It was very different from our last stretch of riding, through city and urban bike lanes.
This ride was uneventful, we rode in a straight line for about 40 miles, on a busy but well paved road (with shoulder for most of the time) and made it to destination just before sunset.  Arcadia had a couple campgrounds... that for some weird reason were outrageously expensive, considering the town is in the middle of nowhere.  There was no way we were going to pay 50$ for a tent site, so we slept under a bridge in the city park.

Under the bridge in Arcadia /



Pour sortir de St Petersburg, nous devions traverser le pont 'Sunshine Skyway', qui est inaccessible aux velos.  Notre hote warmshower, Karen, a eu la gentillesse de nous donner un lift jusqu'a l'autre cote, ce qui nous a par la meme occasion donne une avance de 25 miles sur le trajet de cette journee!  Notre plan a partir de la: eviter la congestion la folie entourant la region de Naples/FOrt Myers, en allant plutot vers l'est, a l'interieur de la Floride.  En route vers notre destination (Arcadia), et apres etre sortis de l'etalement urbain entourant Tampa Bay, nous avons traverse des miles et des miles d'orangeraies, de champs de tomates et d'autres cultures.   Ceci fut bien different du reste de notre trajet en Floride, qui avait plutot traverse des villes et emprunte des pistes cyclables urbaines.  Cet episode fut plutot tranquille, sur une route avec pas mal de traffic, mais dont l'accotement etait assez large et bien pave, et nous sommes arrives a destination  juste avant le coucher du soleil.  Arcadia avait quelques terrains de camping mais, pour une raison qui nous depasse completement puisque la ville est au milieu de nulle part, dont les prix etaient exorbitants.  Aucune chance que nous payions 50$ pour planter une tente pour la nuit... alors nous sommes plutot alles camper sous un pont dans le parc de la ville.




The next day, we rode to Immokalee, 75 miles (120km)  further down a similar road.  We were doing very good distances, with the wind helping us, no distraction at all to slow us down... and maybe the idea of relaxing in the Florida keys as a very pleasant goal to rush to.  We got to the town with the intention of finding a stealthy camp spot, but when we got there we found that Immokalee had a feeling of intense poverty and an air of sketchiness.  The town seemed to be strongly segregated, with the not so rich hispanic community on one side, and the even poorer black community on the other.  The town being located in the middle of an agricultural area, it is highly populated with migrant workers.   As with any low income group, it seems that there is very strong prejudice against the hispanic workers, especially in a town like Immokalee where the white community only represents about 3% of the population: we only saw a few white people, one of which  warned us strongly against the bad, bad hispanic people and how they don't know how to drive because they don't have drivers licenses.  So in summary, we weren't too sure where a safe place would be to camp in Immokalee, and it was getting dark so we spoiled ourselves and went to sleep in a real bed at the Immokalee Inn, the only motel in town!

Le jour suivant, nous sommes alles a Immokalee, 120 km plus loin.  Nous traversions de tres bonnes distances, aides par le vent et aides par le manque de distraction pour nous ralentir... et peut etre l'idee de relaxer dans les 'Florida Keys' comme un but tres motivant!  Nous sommes arrives a Immokalee avec l'intention de trouver un coin pour mettre notre tente pour la nuit, but avons trouve une ville tres pauvre, qui vient souvent avec un sentiment d'insecurite.   La ville etait fortement separee, avec la communautre hispanique assez pauvre d'un cote, et la communaute noire encore plus pauvre de l'autre.   La ville est situee au milieu d'une region agriculturale et est grande peuplee de travailleurs migrants.   Comme avec la plupart des groupes moins fortunes, il semble y avoir beaucoup de prejuges envers les hispanophones dans cette region de la Floride, specialement dans une ville comme Immokalee dont la population blanche ne represente qu'un faible 3%.  Nous n'avons vu que deux personnes blanches,  et l'une d'elles s'est empressee de nous mettre en garde envers les mechant mechant Mexicains et nous avertir d'etre prudent sur la route parce qu'ils n'ont pas de permis de conduire.  En bref, nous n'etions pas trop sur ou trouver un coin securitaire ou camper et la nuit approchait alors nous nous sommes gates et avons pris une chambre au Immokalee Inn, le seul motel de la place!

Tamiami Trail

The Tamiami Trail, named  after its two end points (Tampa to  Miami), is a road that crosses the Big Cypress National Preserve in Southern Florida.  As the rumors grew stronger about the HUNDREDS of alligators that hangout on the side of that road, we (well, mostly just Line) got a bit nervous.   Timing wise, it wasn't that great either, because at the pace we were going, we would have to camp right in the middle of the preserve.
The ride from Immokalee to Big Cypress was also a huge stress build up for me. It started in a relatively uneventful 20 miles down Highway 29... nice shoulder, no traffic, flat and straight with nothing at all to distract us. We then entered a 20 mile stretch of Florida Panther habitat, with signs every mile or so to remind us of their presence.  I  (Line) had crazy images in my mind of being attacked by a panther on this road in the middle of nowhere... or of having to pedal for my life, knowing that I could probably not outrun the big cat.  This is also where I "decided" it was a good time to hit a huge rock and get a flat tire, which brought me to an even crazier state of mind.  No need to say that Jon was getting a bit fed up with my craziness and I'm sure he was just as glad as me to get out of there, just so I would stop freaking out and screaming at him!
 
La route Tamiami, dont le nom est forme de ses deux extremites (Tampa a Miami), est une route qui traverse la Reserve Nationale Big Cypress dans le sud de la Floride.  Alors que les rumeurs de CENTAINES d'aligators se tenant aux abords de cette route se faisaient plus intenses, nous devenions (juste Line, en fait) un peu nerveux.  En termes de "timing", ce n'etait pas super non plus car a la vitesse que nous maintenions, nous allions devoir camper en plein milieu de la reserve.
La route de Immokalee jusqu`a Big Cypress fut aussi un crescendo de stress pour moi.  Tout a commence relativement simplement, avec 20 miles de pas grand chose sur la route 29: bel accotement, pas trop de traffic, plat et droit... rien du tout pour nous distraire.  Ensuite, nous sommes entres dans un habitat protege pour la Panthere de la Floride, et des panneaux a tout les miles pour nous rappeler leur presence.  Mon imagination est parti en peur et j'avais des images terrifiantes de Jon en train de se faire attaquer par une panthere, ou bien d'avoir a pedaler pour sauver ma vie, en sachant que je ne pourrais probablement pas y arriver.  Cet aussi a cet endroit que j'ai "decide" de frapper une enorme roche et de faire un flat, ce qui a amene mon etat d'esprit un peu plus pres de l'histerie.  Pas besoin de dire que Jon en avait vraiment marre de moi et de mon histerie, et qu'il etait aussi soulage que moi de sortir de la, pour que j'arrete enfin de paniquer et de crier apres lui!


After this whole freakout over nothing (we did see a couple alligators on the side of the road), we made it to the Tamiami trail (Hwy 41), and headed east into Big Cypress National Preserve. Some park
ranger told me that the alligators aren't that aggressive, which calmed me down a lot.  On the ride to our campsite (about 20 miles), we saw 34 alligators lazing in the sun... and literally hundreds of birds flying around.  The birds didn't seem to mind the cars passing by, but as soon as we approached by bicycle, they would all take off, meaning that we got to see a lot more birds than probably anyone that day!
Many many birds/ BEAUCOUP d'oiseaux
Luckily, the Tamiami trail is scattered with primitive campsites (some of them free) and we found a good spot to settle for the night where I felt safe enough to get a good night sleep. We rode the last 35 miles of the the trail the next day without seeing much wildlife at all, probably because it was much cooler and rainy.. so no lazing around for the sun for the alligators, or for us.

Mr Alligator
Apres cet episode de panique deraisonnable (meme si on a en effet vu deux alligators sur le bord de la route), nous sommes arrives a la croisee des chemins avec la route Tamiami (route 41) et avons tourne vers l'est dans la Reserve National Big Cypress.  Un des ranger du park m'a reconforte en me disant que les alligators ne sont pas vraiment agressifs, ce qui m'a permis de me calmer un peu (beaucoup) et de retrouver mes esprits.  Sur notre chemin ce jour la, nous avons vu 34 alligators prenant un bain de soleil... et litteralement des centaines d'oiseaux.  Les oiseaux semblaient ne pas s'en faire avec les voitures qui passaient, mais des qu'on s'approchait a velo, ils prenaient leur envol. Ceci veut dire que nous avons vu pratiquement tous les oiseaux qui se cachaient pres du canal Tamiami... pas mal plus que n'importe qui en voiture ce jour la!  Par chance, la route Tamiami est parsemee de terrains de camping primitifs (certains sont meme gratuits) et nous avons pu trouver un endroit tranquille ou je me sentais a l'aise pour passer la nuit.  Nous avons traverse les derniers 35 miles de la route le lendemain sans voir aucun alligator et presque aucun oiseaux... probablement parce qu'il faisait beaucoup plus frais et meme un peu pluvieux: pas de bain de soleil pour les reptiles,  ou pour nous.

Wednesday, December 14, 2011

Florida: Down to Tampa Bay area (Nov 26th to Dec 3rd)

Making the distance

The last days on the beach had left us very nervous of the rest of the trip. What if Florida was nothing but resorts and snowbirds? We couldn't imagine cycling for 3 more weeks through commercial tourist developments... and couldn't really afford it either. Looking at the map, we were also getting worried that we were running out of time and might not be able to make it to Key West on time.
This new state of mind made us enter a new stage in our journey: the ''Ride as fast as you can'' stage.  Luckily for us, this also corresponded with tailwinds and flat terrain... so we all the sudden started making 100 km+ days, which was quite a bit in these short winter days.  We had been wrong about Florida being full of resorts and snowbirds.  Right after Panama City Beach, we cycled a couple days through nice little coastal towns, then entered central Florida and zoomed through never-ending stretches of forest and hunting paradise [pic of deer].  Still not much to see, and we kept on riding fast and strong.
Forest and hunting paradise

Les derniers jours passés sur la plage nous avaient rendus un peu nerveux au sujet du reste du voyage.  Le reste de la Floride allait-il être une série d'hotels et de snowbirds? On avait pas mal de misère a s'imaginer faire du vélo pendant trois semaines de plus au travers de développements commerciaux et touristiques... et n'en avions pas vraiment les moyens non plus.  En regardant notre carte, on commençait aussi à s'inquiéter de nos performances assez médiocres des derniers jours et à douter de nos capacités à se rendre à temps à Key West.
Ce nouvel état d'esprit nous a entraîné malgré nous dans une nouvelle étape du voyage: l'étape de ''Pédale le plus vite possible''.  Heureusement, ceci a aussi correspondu a une période de vent dans le dos et de relief TRÈS plat... ce qui nous a permis de faire plusieurs jours au dessus de 100km, ce qui n'était pas trop mal considérant les très courtes journées de l'hiver et notre difficulté à se lever tôt!  Bien entendu, nous avions eu tort au sujet de la Floride ayant uniquement des touristes et des hotels.  Dès notre départ de Panama City Beach, nous avons traversé de charmantes petites villes côtières, puis des journées entières au millieu de forêts sans fin, paradis des chasseurs,  dans le centre de la Floride.  Il y avait quand même très peu à voir, et nous avons continué à rouler rapidement.


We had been repeatedly warned about riding down Florida's Highway 19, which we would have to follow to head south on the Florida West Coast: fast traffic, no shoulder, mean drivers, lots of accidents... etc.  On the other side, people were also saying how Florida was a great cycling state, with loads of bike trails all over the state.  It was a bit confusing but it all came together as we finally reached the HWY19.  Bike trails in Florida are indeed numerous... but they are not connected. This makes going down the west coast something similar to a Snake and Ladder game, struggling between taking the fast 19 with its ever-growing traffic,  and taking detours to find little bits of (very nice) bike lanes here and there.
Suncoast Trail
(Homossassa - Odessa)
Nature Coast trail
(Cross City - Fanning Springs)

Jay B. Starkey Wilderness Park
 On nous avait mis en garde à maintes reprises au sujet de la route 19, quue nous aurions à suivre pour descendre vers le sud sur la côte ouest de la Floride: beaucoup de traffic très rapide, pas ou peu d'accotement,  conducteurs irrespectueux, beaucoup d'accidents.. etc.  D'un autre côté, les gens nous disaient ausi que la Floride était un état où le cyclisme était populaire et développé, rempli de pistes cyclables.  C'était un peu mêlant de s'y retrouver dans les messages contradictoires, mais tout est devenu plus clair quand nous y sommes finalement arrivés.  Les pistes cyclables sont en effet très nombreuses en Floride... mais elles ne sont pas connectées entre elles.  Ceci fait que la descente de la Floride sur la côte ouest est un peu comme une partie de Serpents et Échelles, constamment tiraillés entre prendre la route rapide sur la 19 de plus en plus achalandée, ou faire des détours pour trouver des parties de (très belles) pistes cyclables  ici et là.

Tampa Bay Area

Pinellas trail
(Tarpon Springs - St Pete)

65 tons of REAL SNOW!
(note the guy falling)
Finally, after the detours and the traffic, we made it back to the shore and followed the Pinellas Trail, a linear bike trail joining Tarpon Springs to St Petersburg.  On this awesome trail, we rode comfortably through the nice coastal communities forming the St Pete suburbs, to Clearwater where we had arranged a Warmshower stay with Bill and Tina Hemme.  The next day, after a quick beach stop where a very mean seagull ate Line's bagel, we met with our other warmshower host Karen in Gulfport, a pleasant artsy town off the Pinellas Trail, where we stayed during our St Pete visit.

We spent one day visiting St Pete, which on that day was in full Christmas spirit. We rode next to the Santa Claus parade and went to some park where they had put 65 TONS of REAL SNOW!!!  ([pic] it was mostly melted and brown when we saw it at 4pm.. not very impressive).   St Pete was a very nice city to bike in, and we just biked, went to the market, watched the pelicans at the pier [pic], and met up again with Bill and Tina for some snacks and good times [pic] at the Moon Under Water.
We were then ready to cross the Skyway Bridge and continue toward our final destination... taking a less traveled route through central agricultural Florida, a route suggested by Bill to avoid the congested Fort Myers/Naples area.


Finalement, après les détours et le traffic, nous sommes revenus sur la côte et avons suivi la Piste Pinellas, un parc linéaire allant de Tarpon Springs jusqu'à St Petersburg.  Sur cette superbe piste très large, bien pavée et avec très peu d'arrêts, nous avons traversés les petites villes côtières formant la banlieue de St Pete, jusqu'à Clearwater où nous avions arrangé de passer la nuit chez des hôtes warmshowers, Bill et tina Henne. Le jour suivant, après un court arrêt à la plage où un très méchant goéland a mangé mon beau bagel, nous avons rencontré notre deuxième hôte warmshowers, Karen, a Gulfport, une communauté plaisante et artistique sur le bord de la Piste Pinellas, où nous avons resté durant notre séjour à St Pete.


lots of pelicans in St Pete
Nous avons passé seulement une journée à visiter St Pete, qui était ce jour là en plein dans l'esprit de Noël.  Nous avons fait du vélo à côté de la parade du Père Noël, puis été dans un parc où la ville avait mis 65 tonnes de VRAIE NEIGE!!! ([photo] toute brune et fondue à 16h quand nous y sommes passés... pas très impressionnant).  Nous avons bien aimé nous balader dans St Pete, qui est très bien développée pour les cyclistes.... on a relaxé, été au marché, regardé les pélicans sur le quai et rencontrés BIll et Tina a nouveau pour un snack etune fin d'après midi en bonne compagnie au 'Moon under the Water' [photo].
Après St Pete, nous étions prêts à retourner sur notre route vers Key West... en prenant une route plus reculée au travers du centre agricultural de la Floride, qui nous avait été suggérée par Bill pour éviter la congestion autour de Fort Myers et Naples.
Bill, Tina and us at Moon under water

Tuesday, December 13, 2011

Gulf Coast : Fog and the Redneck Riviera (Nov 19th - 25th)




Success! We reached the Gulf of Mexico! /
Succes! Nous avons atteint le Golfe du Mexique!
 Nous avons quitte la Nouvelle Orleans un peu nerveux, en se disant que le reste du voyage serait bien different de notre descente du Mississippi.  Fini la riviere, finit les petits villages isoles... bonjour la plage, les touristes et les hotels par centaines. 

We left New Orleans a bit nervous, realizing that our trip was about to change drastically compared to the Mississippi route.  Done with the river and the rural villages in the middle of nowhere... now it was gonna be beaches, tourists and hundreds of hotels.



Riding in the fog / dans le brouillard
Un jour apres la Nouvelle Orleans, nous avons atteint le Golfe du Mexique et le climat a completement change. Il a commence a faire tres chaud et nos premiers jours se sont passes dans une couverture tres epaisse de brouillard, qui nous forcait a circuler sur le trottoir pour ne pas se faire frapper par les voitures. Nous avons traverse des communautes dont les signes de l' "apres Katrina" sont encore tres visibles, puisque plusieurs des proprietes longeant la cotes sont maintenant abandonnees et inhabitees.

Cette section de la cote du Golfe du Mexique est bordee de plages splendides... qui sont quant a elles bordees d'une serie interminable d'hotels et de condos.  Il n'etait pas facile dans ce contexte de trouver des endroits ou camper... mais nous avons tout de meme reussi a trouver quelques petits coins.  Nous avons aussi rencontre Garnett et Tim, qui nous ont invites a camper dans leur cour et a partager leur repas [ photo a droite].  Ce fut interessant de finalement rencontrer quelqu'un qui vit vraiment dans ce coin de pays... et n'est pas seulement la pour la plage!


A day into the last leg of our trip, we reached the Gulf of Mexico and the climate chenged completely.  It was now very warm and humid and the first days were spent in a thick blanket of fog, which forced us to ride on the sidewalk so that we wouldn't be run over by cars.  We traveled through numerous communities where the "post Katrina" signs were still visible, with lots of properties now abandoned or uninhabited.

Dinner with Garnett and Tim in Long Beach, MS /
Souper chez Garnett et Tim a Long beach, MS
This part of the Gulf coast was bordered by plendid beaches, which in turn we lined with a series of hotels and condos.  In that context, it was quite difficult to find a place to camp, but we nonetheless managed to find little spots in the woods to hide for the night.  We also met Garnett and Tim [pic on right], who kindly let us camp in their yard and shared their dinner with us.  It was nice to finally meet someone that actually lived in the area and wasn't only there for the beach!


Panama City Beach
 
The nastiest campsite on earth / Le pire camping du monde

Apres une semaine a rouler le long des plages et hotels, nous nous sommes decides a prendre un jour de repos pour en profiter un peu nous aussi.  Malheureusement, nous avons decide que Panama City Beach serait un bon endroit pour cette journee de repos.  En fait, il s'est avere que Panama City Beach est le summum du degoutant, en terme de region touristique... et est meme parfois appele la "Redneck Riviera".  Il est difficile de decrire l'ambiance a Panama City Beach, mais disons seulement que presque chaque coin de rue a son hotel, son Resto Fast Food, son miniput/manege/go kart/parc d'attraction.... toutes les distractions pour les milliers de touristques qui en ont marre de seulement boire sur la plage. 
Par dessus tout ca, nous avons eu la mauvaise idee de prendre un site au camping le moins cher de la place : Park Place.  Ce terrain de camping ressemblait plutot a un depotoire... chacun  des RV avait sa pile de cochonnerie.  De plus, pendant que nous etions a la plage, un chat acrobate a decide que notre tente etait un terrain de jeu parfait pour faire ses griffes et jouer a la trampoline... nous sommes donc revenus plus tard a une tente pleine de trous, que nous avons repares avec des patch a chambre a air.  En bref: yark!

Malgre tout, nous avons passe une belle journee sur la plage a boire des pina colada, se baigner et a bouquiner.  La plage etait pratiquement deserte car il faisait assez froid en cette fin de novembre et ce n'est pas du tout la saison pour aller a la plage!


Day off at the beach / Une journee de repos a la plage

After a week of riding by beaches and resorts, we decided it was time for a day off so that we could also enjoy some of it.  Unfortunately, we decided that Panama City Beach was the place that we would be to do that.  In fact, Panama City turned out to be the top of crop in terms of gross resort areas.  It's hard to describe the ambience at Panama City beach, bu tlets just say that practically all street corners have their hotel, their fast food joint, their mini-put/Go Kart/Rides/Amusement park... all the distractions needed to satisfy the toursits that have had enough of drinking and tanning on the beach.  On top of all that, we had the bad idea to get a site at the cheapest campsite in town: Park Place.  That campsite [pic on right] turned out to be more like a dump, which each of the seasonal's RVs having their own pile of crap.... and was located between a GoKart track and a bungee-jumping aparatus.    While we were at the beach relaxing, one of the people's acrobat cat also decided that our tent was a great place for trampoline exercises and claw sharpening...  we came back to a tent full of holes that we had to fix with bike tube patches.  In summary: very bad experience!

In spite of all this, we still had a great relaxing day at the beach, sipping on our pina coladas, swimming and reading some books.  The beach was practically empty because it was relatively cold at the end of November...  not really the good season for hanging out on the beach at Panama CIty Beach!

Thursday, December 8, 2011

Louisiana / Louisiane (Nov 9th - 18th)


The last state on our Mississippi river journey : Louisiana and the deep south. 

Lousiana is a very interesting mixture of cultures: Creole, Cajun, French, English, Spanigh and ... American!
We were very excited to finally make it to our first destination and to discover this new state, of which we had heard so much during the previous couple months.


Le dernier etat sur le long du Fleuve Mississippi: la Louisiane et le Vrai Sud! 

La Louisiane est a la croisee de chemin de nombreuses cultures: creole, cajun, francais, espagnols, anglais et... americains!  Nous avions tres hate de finalement arriver a notre premiere destination et de decouvrir cet etat dont on nous avait tant parle pendant les deux mois precedents.


Baton Rouge

People had advised us to skip Baton Rouge, Lousiana's capital, because it is apparently an unsafe city, with low income neighborhoods and high crime rate. It sure wasn't the first time we heard  this kind of warning... everybody seems to think that their city is the worse/scariest in the US and that we would likely get mugged or attacked in broad daylight.   Getting used to this constant fear of the other, we decided to trust our judgment, to ignore this warning and to contact someone on warmshowers to show us around this terrifying city.  What a great idea that was, since we met Mike and Angie, who welcomed us in their home like old friends and introduced us to a relatively active community cycling group of people.   It was really inspiring to see the effort put by these people toward the promotion of cycling in the Baton Rouge community, where bikes are still relatively rare.  Mike and his friend Mark also toured the city with us, showing us the main points of interest.  In the end, Baton Rouge turned out to be one of the highlights of our trip... proving once more that unreasonable fear shouldn't be given much credit.

Riding with Mike and Angie in Baton Rouge

La capitale de la Louisiane, Baton Rouge, nous avait ete tres peu recommandee, meme qu'on nous avait suggere de l'eviter, car c'est une ville apparemment peu securitaire avec beaucoup de crime et communautes a faible revenus.  Ce n'etait certainement pas la premiere fois qu'on nous faisait ce type de recommendation... tout le monde semble dire que leur ville est la plus effrayante des Etats-Unis et que nous allions nous faire attaquer au beau milieu de la journee.  Habitues a cette constante peur des autres... nous avons ignore la recommendation et avons contacte quelqu'un sur warmshowers pour aller visiter cette ville terrifiante!  Quelle bonne idee ce fut, car nous y avons rencontre Mike et Angie, qui nous ont acceuillis chez eux comme des amis de longue date et nous ont introduit a la communaute tres active de cyclisme 'communautaire' de Baton Rouge.  Il etait vraiment inspirant de constater les efforts faits par ce groupe pour sensibiliser la population au sujet du cyclisme a Baton Rouge, dans laquelle les velos sont relativement rares.  Nous avons aussi passe un apres midi a faire du velo dans la ville et a visiter les points d'interet de Baton Rouge avec Mike et son ami Mark.  Finalement, Baton Rouge a ete un des meilleurs moments de notre voyage, prouvant une autre fois que la peur deraisonnable n'a pas vraiment sa place dans une decision rationnelle.

Plantations

Beween Baton Rouge and New Orleans, we followed the river through dozens of gigantic cotton and sugarcane plantations. Some of the greater ones are now turned into fancy tourist attractions. On our route, we visited a plantation of which the buildings had been restored to provide a view of the life of a slave before the civil war.  One of the highlights of this tour was definitely a video in which the plantation's current owner tries very hard to convince us that  black people were better off before their emancipation, because at least they were provided food and shelter and had someone to "take care of them".  A bit further, we visited the  Nottoway and Oak Alley Plantations, where the main building and gardens were accessible to the public.  The contrast between the owner and slave quarters is obviously very shocking.
Nottoway Plantation / la plantation de Nottoway



Salve quarters / le quartier des esclaves

Entre Baton Rouge et la Nouvelle Orleans, nous avons suivi la rivere au travers des dizaines de plantations  gigantesques de coton et de canne a sucre.  Certaines des plus grandes et belles sont maintenant transformees en attractions touristiques.  Sur notre passage, nous avons visite une plantation de coton dont les batiments ont ete restores pour illustrer la vie des esclaves avant la guerre civile. Le point saillant de la visite etait certainement une video fait par la proprietaire courante de la plantation, dans laquelle elle tente d'expliquer comment les noirs etaient mieux nantis comme esclave, puisqu'apres leur emancipation, ils ont ete laisses pour eux-meme sans aucune ressource et personne pour s' "occuper" d'eux.
Un peu plus loin, nous avons visite deux autres plantations [ Oak Alley et Nottoway], dont le batiment pricipal des proprietaires, ainsi que la cour et jardins sont maintenant accessible au public.  Le contraste entre les quartiers des esclaves et ceux des proprietaires est assez choquant.



Nouvelle-Orleans/ New Orleans

New Orleans skyline / La Nouvelle-Orleans

First destination: Success!  Right on schedule, we arrived on November 15th in New Orleans, in rain and darkness[ pic].  During our first day in the city, we jumped right in the tourist madness and toured the French quarter, took pictures, walked on Bourbon street... and all the rest.  It was a dramatically different exprience than the rest of our trip, during which we had stayed relatively far from major tourist attractions.  In fact, even if Minneapolis, St Louis and Memphis are relatively large cities, they don't seem to be major tourist destinations.... at least NOTHING compared to New Orleans!  It seems that one of the main attraction in Nawlins is to be able to get really drunk in the street... and all shops around sell very inspiring paraphelia to that effect. 
While in the toursit madness we also went on an airboat tour in the swamps... to go hang out with the alligators! It wasn't really a good time for alligator watching because it is getting pretty cold and they are apparently hiding at the bottom of the water.  The ride was still pretty  fun [video] and our cajun guide talked to us about his community and the evolution of the bayous and swamps.



Riding on Bourbon st.

Premiere destination:  succes!  Jour pour jour sur notre horaire, nous sommes arrives le 15 novembre a la Nouvelle Orleans, dans la pluie et le noir [photo a droite]. Notre premiere journee a la Nouvelle Orleans, nous nous sommes jetes dans le flot de touristes et avons visites le quartier francais, pris des photos, marches sur la rue Bourbon... tout le tralala.  Ce fut une experience tres differente du reste de notre voyage, pendant lequel nous nous sommes generalement tenus assez loin des attractions touristiques majeures.  En effet, meme si Minneapolis, St Louis et Memphis sont des villes assez grandes, elles ne sont pas des destinations touristiques tres recherchees... en tous cas rien a voir avec la Nouvelle Orleans.  Il semble que l'une des attractions principales est de pouvoir boire, et se saouler, directement dans la rue... et tous les magasins a touristes vendent une panoplie de produits tres inspirants a ce sujet.
Nous avons aussi fait un tour en 'air boat' dans les bayous, et sommes alles voir les aligators! Ce n'est pas vraiment le temps pour visiter les reptiles puisque l'eau est relativement froide et ils se cachent au fond de l'eau.  La balade etait quand meme bien amusante [video] et notre guide cajun nous a parle de son coin de pays et de l'evolution des marecages et bayous.


Tuesday, November 22, 2011

Mississippi state (Nov 1st - 8th)


60 miles out of Memphis, we entered the state of Mississippi... the land of the blues, civil war history and hillbilly culture.

60 milles apres Memphis, nous sommes entres dans l'etat du Mississippi... rempli de l'histoire du blues, de la guerre de secession et de la culture de pequenaud (hillbilly).

Finally found a place for coffee! / Enfin trouve une place pour un cafe!

The first part of our adventures in the state of Mississippi consisted of... riding, and riding some more, in areas where there really wasn't anything to do or see or buy.  As for a continuation of what had happened ever since we entered the Mid-South into Kentucky, the roads we were traveling on unfortunately stayed far from the towns and we had difficulties finding basic supplies or restroom access.  At least, this meant that the roads were quiet and riding pleasant.  After a few days, we were ready to get back to civilization and excited to get to Vicksburg, learn a bit more about the civil war and witness the increasing differences between the northern and southern mentalities.


La premiere partie de nos aventures au Mississippia consiste a... faire du velo, et encore plus de velo, dans des endroits ou il y avait tres peu a voir, faire ou acheter.   Comme une continuation de ce qui etait arrive a notre entree dans le Mid-South au Kentucky, les routes que nous empruntions se tenaient malheureusement loin des villages et nous avions beaucoup de difficultes a trouver de quoi se ravitailler!  Apres quelques jours, nous etions prets a retourner a la civilisation et avions hate d'arriver a Vicksburg, d'apprendre un peu plus au sujet de la guerre civile qui a ravage cette region au 19ieme siecle et d'etre temoin des differences frappantes entre les mentalites dites du Sud et du Nord!

Blues
We entered Mississippi in the delta region.  As wikipedia puts it: "The region remains heavily African American, and is economically poor. It has a musical tradition that includes much of modern blues and Jazz. It has often been subject to heavy flooding from the Mississippi, notably during the Great Mississippi Flood of 1927 [worse flood in US history] and the floods of 2011."
Brady Champion playing in Vicksburg, MS
We somewhat followed the Mississippi Blues Trail, which is speckled with interesting posts about blues history ... and went to see some live music which was a highlight of the trip [pic].

Nous sommes entres dans la region du delta du Mississippi. Comme le dit si bien wikipedia: " Cette region est grandement peuplee d'Afro-americains et et economiquement pauvre.  Elle a une tradiation qui inclue beaucoup du blues et jazz moderne.  Elle a aussi ete sujette a de grandes innondations comme la grande crue de 1927 [la pire innondation de l'histoire des EU] et les innondations de 2011."  
Dans cette region, nous avons plus ou moins suivi la Mississippi Blues Trail , qui est parsemee de panneaux decrivant l'histoire du blues et montrant les lieux historiques interessants.  Nous sommes aussi alles voir un show de blues a Vicksburg qui certainement fut un des points saillants de notre voyage [ photo].


Vicksburg

The city of Vicksburg held an important role during the civil war, which was deeply rooted in the perception of slavery in the United states. It represented  the only fortress preventing the Union control of the entire Mississippi River and the separation, in the south, of the confederate states on the two shores of the river.  The struggle lead to the Vicksburg siege (May 18 – July 4, 1863), which after weeks of battle lead to the surrender of the fort by the confederacy.
As we were riding in the southern states, we learned a lot about the civil war and how it is still perceived by people from the north and south.

Battlefield in Vicksburg, MS
La ville de Vicksburg a tenu un role tres important pendant la guerre de secession, qui etait grandement base sur un desaccord entre l'Union et la Confederation au sujet de l'esclavage aux Etats-Unis. Elle representait, pour un certain moment, la derniere forteresse prevenant le control total du Fleuve Mississippi par l'Union, ainsi que la separation dans le sud, des etats confederes sur les deux berges du fleuve.  Le conflit a mene au siege de Vicksburg (18 mai - 4 juillet 1863), qui apres des semaines de batailles a mene la Confederation a se rendre.
Notre passage dans le sud des Etats-Unis nous a permit de beaucoup apprendre au sujet de la guerre civile americaine et comment celle-ci est percue par les gens d'aujourd'hui, dependemment de s'ils se trouvent en territoire vainqueur ou vaincu.  

Culture


All through Mississippi, it has definitely been very interesting to learn about the role of the African American people in the American culture and economy throughout history, especially how they were and still are perceived.  Following the Blues Trail and riding trough cotton fields, glimpses of this could be found everywhere: as slaves in the cotton fields, as union soldiers in the civil war, as activists and protesters during the civil rights movement, etc etc etc.  Finally, it was interesting (and sad) to see how there is still a great deal of prejudice toward the black community, with white people constantly warning us against the black neighborhoods.  To be honest, white people and their omnipresent fear of everyone (and, you can assume, the gun that comes with it) are often more scary than the people in the black communities.

Tout le long du Mississippi (l'etat), il etait (et est encore) vraiment tres interessant de constater le role du peuple Afro Americain dans la culture et l'economie americaines, et specialement comment ces gens etaient et sont percus par leurs copatriotes.  Suivant la Route du Blues et en se baladant dans les champs de coton, les indices de ce role peuvent etre trouves partout dans l'histoire des EU: comme esclaves dans les champs de coton, comme soldats pour l'Union pendant la guerre civile, comme activistes et protestateurs lors de l'epopee pour les droits civils, etc etc etc.  Finalement, il est interessant (et triste/choquant) de voir qu'il reste encore une grande part de prejuges envers la communaute noire, avec les blancs qui nous mettent constamment en garde au sujet des quartiers noirs.  Pour etre honnete, les americains blancs et leur constante peur de tout le monde (et, on peut prendre pour acquis, le pistolet qui vient avec) sont souvent pas mal plus effrayant que les gens des communautes noires!