Sunday, January 8, 2012

Florida Keys!!! (Dec 7th-10th)

Overseas Railway

One of the things I  (Line) like to do while traveling is to get a book at a local bookstore and learn about a piece of the location's history or culture.  On our first day in the Keys, I happened upon a book (Last train to paradise, by Les Standiford) on the construction of the Key West extension: the building of the railway from Miami down to Key West.  The idea of a railway on the Florida Keys seemed a bit odd to me at the time, and it was obvious that there was no remnants of this railway.

Overseas railroad,
source: http://www.floridamemory.com/
1935, after hurricane
source: http://www.floridamemory.com/
In fact, this intriguing railroad was a project lead by Henry Morrison Flagler, who was key figure in the development of the eastern coast of Florida (he helped develop places like St Augustine, Daytona Beach and West Palm Beach, and is referred to as the father of Miami). After the US announced in 1905 the projected construction of the Panama canal, Flagler's ambition lead him to tackle a challenge of immense proportion for his days: the extension of the railroad to Key West, 206 km south of Miami and with large stretches to be built over water.  The idea was that ''Key West, the closest US deep-water port to the canal, could not only take advantage of Cuban and latin America trade, but the opening of the canal would allow significant trade possibilities with the west'' [wikipedia]. It took 7 years, 50 million USD and the death of hundreds of workers  to finally complete [pic] the railway in 1912 (three hurricanes  hit the keys during that time, the 1906 one killing over 100 men).
History shows that Key West never did become the booming town that Flagler envisioned, and the railway was practically washed away in 1935 by a fourth hurricane [pic], the most intense land-falling hurricane recorded in the US.  Turns out all this epic journey to the Keys was all for nothing... except for some of the left over bridges that were used for the modern-day overseas highway.  Biking (or driving slowly), one can admire the left over bridges and see the remnants of this impressive engineering work [pic below]. VERY interesting (to me ;) ).

Une des chose que j'aime faire en voyage, c'est de trouver un bouquin à lire, qui m'instruit au sujet d'un aspect historique ou culturel de la région où je suis. Notre premier jour dans les Keys, je suis tombée sur le livre 'Last train to paradise, de Les Staniford, sur la construction de l'extension vers Key West: un chemin de fer de Miami à Key West. L'idée d'un chemin de fer sur cette série de minces iles m'apparaissait assez étrange, d'autant plus qu'il n'e restait aucune trace de rails.
En fait, cet intriguant chemin de fer était le projet de Henry Morrison Flagler, un personnage clé dans le développement de la côte est de la Floride (il a aidé au développement de St Augustine, Daytona Beach, West Palm Beach et est souvent appelé le 'père de Miami').  Après que les États-Unis aient annoncé en 1905 la future construction du Canal de Panama, l'ambition de Flagler l'amena a attaquer un défi de taille gigantesque pour son époque, l'éxtention de la ligne de chemin de fer jusqu'à Key West, à 206 km de Miami et dont une très grande partie devrait être construite sur l'eau.  L'idée était que ''Key West, le port en eau profonde américain le plus près du canal, pourrait non seulement tirer avantage des échanges avec Cuba et l'Amérique Latine, mais l'ouverture du canal permettrait aussi des échanges importants avec l'Ouest'' [wikipedia].  Il fallu 7 ans, 50 millions USD et la mort de centaines de travailleurs pour compléter ce projet [photo ci-haut] en 1912 (3 ouragans ont frappé les Keys pendant ce temps, celui de 1906 tuant plus de 100 hommes).


Remnants of the railroad /
Les restes de chemins de fer

L'histoire a montré que Key West n'est jamais devenue le centre imaginé par Flagler, et le chemin de fer a été pratiquement enlevé de la carte en 1935 lorsqu'un quatrième ouragan frappa les Keys [photo ci-haut], l'ouragan le plus intense enregistré à frapper les US. Finalement, tout ces efforts on été en vain... sauf peut-être pour les quelques ponts restant qui plus tard ont été utilisés pour la construction de la route 1. En vélo, ou lentement en auto, on peut admirer [photo ci contre] les restes de ces ponts et de ce chefs d'oeuvre d'ingénierie... disparu.  TRES intéressant (à mon avis ;)  )


Riding the Florida Keys

Due to the large distances we had been covering in the last few days, we made it relatively early (Dec 7th) to Key Largo, at the entrance of the Florida Keys.  We were a little nervous about the camping situation, because the Keys were known to be a very popular tourist destination (only a couple hours from Miami) and the campgrounds booked months in advance.  There was, however, many state parks where we thought we could get spots at the last minute: wrong.
We were used to state parks being relatively friendly and flexible, often with self registration after dark. In the Keys, it was all different: at sunset, which at that time was around 4:45pm, they close the gates and that's it, you're out.  The other awesome thing is that if you call during the day, they won't reserve you a spot or arrange anything for you: you're not there before sunset? too bad.  The state parks in the Keys were definitely the WORST state parks we encountered... in terms of flexibility, which really is key for cycling tourists.  Otherwise, the state parks looked awesome. We ended up staying at the Long Key state park for a couple days (we got there in the afternoon), in a primitive campsite (10$ a night). The state park was really great [pic], we had a relaxing rest day and.... got eaten alive by evil little bugs that are called gnats, now Line's worse nightmare.  They attacked by the hundreds and found every little hole in our tent so that they could come bite us in our sleep. Line had to use hydrocortizone daily for over a week after that to fight the neverending itch.






Long Key state park
Grace aux longues distances que nous avions parcourues pendant les derniers jours, nous sommes arrivés relativement d'avance (7 decembre) à Key Largo, à l'entrée des Keys. On était un peu nerveux au sujet des campings, parce que les Keys sont une destination toursitique très populaire (à seulement 2h de Miami) et les campings sont souvent bookés des mois à l'avance.  Il y avait cependant plusieurs 'state parks' où l'on pensait avoir plus de chance pour trouver un spot à la dernière minute:  Erreur.
The campsite is in the mangrove
Nous nous étions habitués à des state park amicaux et flexibles, souvent avec auto-enregistrement le soir quand il n'y a personne à l'acceuil.  Dans les Keys, tout était différent: au coucher du soleil (autour de 16h45), ils ferment l'immense clôture et c'est tout... tu reste dehors.  L'autre chose extraordinaire, c'est que même si on appelait la journée même, ils refusent de faire des réservations pour le jour-même et refusent tout arrangement: t'es pas là en personne avant le coucher du soleil? tant pis pour toi.  Ces state park étaient définitevement les PIRES de tous les state park encontrés pendant notre voyage... au moins en termes de flexibilité, qui est très important pour les cyclotoursites.  POur le reste, les states parks ont l'air super.  On a passé quelques jours dans l'un d'eux (on est arrivés avant 16h45)  au Long Key State Park, dans un camping primitif à 10$ la nuit, ce qui est très peu pour les Keys.  Le site était vraiment bien [photo], on a relaxé pendant une journée, fait du kayak sur l'eau turquoise et nous sommes fait dévorer par les pires mouches noires du monde, maintenant devenues le pire cauchemar de Line.  Ces bibittes diaboliques attaquent par centaines et arrivent toujours à trouver l'infime petit trou par lequel elles peuvent entre dans la tente pour nous dévorer pendant notre sommeil. Line a dû utiliser de la calamine et de l'hydrocortizone pendant plus d'une semaine pour combattre les démangeaisons sans fin.




sea all around
The ride itself was amazing. Miles and miles of riding with the turquoise sea on both sides [pic]: the Gulf of Mexico to the left and the Atlantic Ocean to the right.  We had the wind in our backs all the way, the weather was beautiful, the temperatures in the high 20s (Celcius) and the excitement of finally making it to the final destination made it seem even easier.  The old and new bridges were magnificent, especially as I was learning every detail about them on the way.  Many people had told us that riding the Keys was dangerous, traffic very fast and shoulders narrow.  All lies.  Well fine, maybe the traffic was a bit fast and could have been dangerous, but there was a bike lane (in so so condition) most of the way, and/or very large shoulders.  We never felt unsafe and had no trouble with drivers or roads, not even the dreaded 7-mile bridge [pic].


7-mile bridge
 La route en tant que telle était vraiment géniale.  Des milles et des milles de route bien pavée, bordée par la mer turquoise des deux côtés[photo]: le Golfe du Mexique d'un côté et l'Océan Atlantique de l'autre.  Nous avions le vent dans le dos, le gros soleil d'été et les températures dans la haute vingtaine et l'excitement de finalement se rendre à destination rendait le tout encore plus facile. Les vieux and nouveaux ponts étaint splendides, particulièrement pour moi puisque j'étais en train d'en apprendre chaque jour tous les détails. Plusieurs personnes nous avaient mis en garde (encore!) au sujet de la route 1 jusqu'à Key West: dangereux, traffic très rapide, et peu ou pas d'accotement.  N'importe quoi.  Bon, Ok, peut-être que le traffic était pas mal rapide et que ça aurait pu être dangereux, mais il y avait une piste cyclable (parfois en pietre état) presque tout le long ou/et un accotement très large.  Jamais nous ne nous sommes sentis en danger et nous n'avons eu aucun probleme avec les autos ou les routes... pas même sur le tant redouté '7-mile bridge ' [photo].











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